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Portraits croisés de Hugues Marxuach et Antoine Guyomard, Secrétaires de la Conférence 2024

Hugues : Antoine, d’où viens-tu ? 

Antoine : J’ai exercé pendant plusieurs années au Barreau de Paris avant de rejoindre l’équipe Energie du cabinet CMS Francis Lefebvre et le Barreau des Hauts-de-Seine où j’ai trouvé mon vrai chez-moi, à plus d’un titre d’ailleurs puisque j’habite à Gennevilliers.

A : Hugues, pourquoi t’es-tu présenté au concours de la Conférence ?

H : J’avais envie d’écrire des textes qui n’avaient pas trait à des contrats de crédit-bail ou à des clauses compromissoires. J’adore mon métier, mais il manque parfois un peu de fantaisie. Le concours de la Conférence est l’occasion de se trouver sous les feux de la rampe dans un cadre presque familial, et de faire rire et réfléchir par l’absurde, car l’humour est à mon sens la meilleure porte d’entrée vers la réflexion.

H : Antoine, quel est le moment de l’année à venir pour lequel tu es le plus impatient ?

A : Toute réponse autre que la rentrée du Barreau des Hauts-de-Seine (#22novembre) serait un mensonge, et je sais que chaque rentrée des barreaux francophones à venir sera l’occasion de nous perfectionner en prévision de cette superbe soirée à venir.

A : Hugues, comment vois-tu ton rôle au sein du Barreau cette année ?

H : Comme une formidable opportunité de participer au rayonnement de ce barreau qui est en toute franchise davantage encore convivial et confraternel que je ne l’espérais lors de ma prestation de serment il y a un peu plus d’un an.

A : Je te remercie Hugues de souligner mon âge. 

H : Antoine, qu’espères-tu retenir de cette expérience quand elle aura hélas pris fin, comme toutes les bonnes choses, dans un an environ ?

A : Avant toutes choses, des rencontres, puisque nous allons être amenés à faire la connaissance de personnes que nous n’aurions tout simplement jamais croisées ; une bonne leçon d’humilité quand on voit le niveau des secrétaires des autres barreaux ; et le plaisir d’être allé au bout d’un défi personnel, car 2024 était la dernière année durant laquelle je pouvais prétendre à être Secrétaire, puisque l’année prochaine j’aurais eu trop d’ancienneté au Barreau pour pouvoir m’inscrire au concours.

A: Hugues, une question que beaucoup peut-être se poseront en t’écoutant : comment prépares-tu tes textes ?

H : C’est un long processus. C’est l’affaire d’une réflexion longuement mûrie, qui commence la veille de l’échéance, vers 23h30, et qui s’achève le jour de l’échéance, vers deux heures et demi du matin. Heureusement, comme la rentrée du Barreau de Bruxelles nous l’a récemment prouvé, je peux compter sur toi pour traduire dans l’Eurostar les bribes qu’au milieu de ma veillée nocturne je croyais être des phrases pleines de sens et d’esprit. Sans toi, mon discours à Bruxelles n’aurait été qu’une déconcertante logorrhée.

H : Antoine, quelle programmation musicale nous prépares-tu pour la prochaine fête de la musique ? Car tu seras l’un de nos MC.

A : Nous aurons bien entendu les classiques du Barreau des Hauts-de-Seine, c’est à-dire les Francis Parking, la chorale du Barreau des Hauts-de-Seine, et Sting.

A : Hugues, dernière question : que dirais-tu aux candidats qui souhaiteraient se lancer dans le concours de la Conférence ?

H : Je leur dirais qu’ils ont tout à gagner, que nous n’attendons qu’eux, et que les discours qui emportent le plus l’adhésion viennent parfois des gens les plus réservés, et que l’on imaginait le moins sous les projecteurs. Chaque concours est une merveilleuse surprise. Ce n'est pas un exercice de charisme personnel, mais avant tout un exercice d'écriture dans lequel chaque avocat peut avoir l'occasion de briller.